mardi 27 juillet 2010

Miami Beach Grand Hotel II

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Vie de luxe à Miami Beach

Vue du balcon (et donc, de la porte patio également)

Philippe et la piscine

Shopping sur Lincoln Road

Art Deco District de South Beach en contre-jour

China Grill (fait concurrence à Tchang Kiang, mais selon François, Tchang Kiang ne souffre d'aucune concurrence, étant le meilleur restaurant chinois du monde)

Art Deco District en contre-jour

Ocean Drive en contre-jour

Villa de luxe sur une île artificielle de Miami

Villa de luxe sur une île artificielle de Miami (bis)

Miami Downtown

Villa Vizcaya, Coconut Grove


Pas de Sea World, donc pas de photo de manatee. Personne ne nous a parlé de ce désastre écologique, nous l'avons appris de Mimi York. Mais il y a de l'espoir.

Pas de fast food four corners à Miami Beach ni aux endroits luxueux que nous avons fréquentés. Il y a un fort risque que l'aventure se termine avec des oreilles de Mickey.

Côté environnement, la nappe est un sujet tabou ici et nous nous garderons bien de condamner l'utilisation des climatiseurs. Nous avons tout de même une photo à partager sur le thème du cachez-moi-tous-ces-SUVs:

Parking de South Beach (So-Be pour les intimes)

Depuis notre arrivée, nous avons opté pour des activités très très peu écologiques, nécessitant beaucoup de lavage de serviettes, beaucoup d'essence pour bateau et beaucoup d'air climatisé, beaucoup d'eau et beaucoup de transport de biens de consommation. Pour nous déculpabiliser de toutes nos extravagances anti-environnementales, nous avons quand même fait un petit saut au Whole Foods de South Beach (So-Be pour les intimes).

Nous avons aussi profité du luxe de l'endroit comme si c'était tout naturel pour nous de le faire. Nous avons totalement joué le jeu.

Puis, une autre séance de déculpabilisation: nous avons pris une leçon de droits de la personne en allant voir une exposition sur la torture à l'Université de Miami-Dade. Le prix d'entrée était une torture en soi, mais l'exposition était assez déroutante pour en valoir la chandelle (comme celle dont la cire fondante coule lentement sur la victime qui l'a dans la bouche).

Ocean Drive à l'heure du party


dimanche 25 juillet 2010

Miami Grand Beach Hotel, FL

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Cette illustration appartient à un camion qui roulait sur une route quelconque de la Pennsylvanie. Tout à fait appropriée pour vous livrer une partie de nos road surprises.

À la demande de Louise, panorama photoshoppé au max
(Floride)


No needle no scalpel vasectomy
Avis aux intéressés: vas time!
(Georgie)

Bien sûr.
(Caroline du sud)

La route vers la prospérité
Nostalgiques, cliquez ici.
(Caroline du Nord)

Étrange, ça ressemble plus à une bécosse qu'à un abreuvoir
(Virginie)

vendredi 23 juillet 2010

Crowne Plaza Sunrise, FL

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Preuve de l'arrivée de Philippe et François

On remet ça!

Que d'émotions! L'arrivée de François et Philippe en sol floridien a été bien mouvementée. Après une belle journée de plage à Sebastian Inlet, nous avons subi les affres de la nature. D'abord, une attaque vicieuse et féroce d'une colonie de bibittes inconnues a nécessité - et nécessite encore - beaucoup d'hydrocortisone. Ensuite, un changement de plan de déplacement en raison des dommages collatéraux de Bonnie. Cette petite bitch a forcé notre évacuation vers un hôtel de Fort Lauderdale.

Bonnie semble aussi avoir modifié les plans de BP. On pensait que la fuite avait été capée... c't'encore drôle, comme qu'y dirait. Mais ouf... we beat the tablecloth (note de la trad.: nous avons battu la nappe). Aucun signe de brut sur les plages jusqu'à maintenant. Il nous reste quatre jours à contempler l'océan Atlantique, si Bonnie le veut.

On vous tient au courant.

mardi 20 juillet 2010

Island Joe's, Anastasia Island, FL

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Nous voilà dans le Sunshine State récemment rebaptisé Solar Power State. Si les climatiseurs pouvaient être alimentés exclusivement d'énergie solaire, la Floride pourrait aspirer à la richesse et au bonheur éternel de ses habitants.

Nous avons profité de cette énergie solaire pour ne pas gaspiller la nôtre et avons opté pour la plage. Bien sûr, après avoir visité le Whole Foods de Jacksonville. Tout à fait typique de la région, il ressemble à un gros motel de type La Florida. Sympathique, non? Un petit hic dans cette épicerie qui se veut organique et écologique: l'étiquette buy local à peu près absente, les fruits et légumes venaient de Californie.

Whole Foods de Jacksonville

Vacancière typique transportant sa chaise

Magnifique plage, Anastasia State Park

Nous avons aussi parcouru St. Augustine, toujours aussi consciencieusement à vélo. Le centre historique est joli et éclectique. Mieux vaut toutefois éviter la rue piétonne, sans ombre et envahie par les boutiques de pacotilles fabriquées dans des contrées lointaines, en toute incompatibilité avec nos principes écologiques et syndicaux.

St. Augustine a hérité des idées de grandeur d'un type très riche qui s'appelait Flagler. Il a fait construire deux gigantesques hôtels à la fin du 19e et a investi énormément dans cette ville pour en faire une American Riviera. Ces luxueux bâtiments servent maintenant de musée et de collège.

Cycliste de ruelle

Grosse maison de poupée

Hotel de ville de St. Augustine (à droite)
Ancien hotel Alcazar transformé en musée (à gauche)

Flagler College
(Ancien Hotel Ponce de Leon)

dimanche 18 juillet 2010

Quelque part en Georgie

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Après avoir vécu une pénurie d'internet, voici un court post pour parler de Savannah. Très jolie petite ville du Sud, elle se visite nonchalamment à vélo, d'autant plus que ses habitants ont compris qu'ils avaient avantage à laisser pousser ces magnifiques chênes et ces majestueux magnolias pour espérer quelques minutes de fraîcheur chaque jour.

La ville est parsemée de très jolis squares, agrémentés de fontaines ou de gazebos où parfois des gens se marient. Nous n'avons pas réussi à prendre les mariés en photo, mais la scène était tout à fait pittoresque. Imaginez simplement la grosse limousine stationnée à côté (dont le moteur continue de fonctionner) et les mariés s'embrasser devant leurs nombreux invités dispersés dans le square.


Il semblerait que Savannah soit la première ville planifiée aux États-Unis. Un individu qui s'appelait Oglethorpe et qui amenait avec lui dans son bateau les colons qui allaient fonder la ville en 1733, avait dessiné un plan en damier, prévoyant des espaces pour des parcs publics et 24 petits squaresOn doit remercier monsieur Oglethorpe, parce que c'est franchement très réussi.




Nous attendons toujours la hausse du taux de participation à nos sondages avant de pouvoir livrer des résultats fiables.

Dans l'intervalle, nous sommes à la recherche d'un fast food four corners, à la demande de Jo. Toutefois, il s'agit de tout un défi! Les fast food se déclinent plutôt en rows. Comme la cheap motels row. Nous y reviendrons.

À très bientôt!

River's End Campground, Tybee Island, SC

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3296 kilomètres parcourus; empreinte de pied carbonique: 930,5 kg


Nous devions faire un rapport plus détaillé de la vie à Charleston. Disons que nous avons baigné dans le Southern Way of Life au maximum: avons mangé des fried green tomates, des grits et différents plats typiques du low country. Nous avons même bu un vin de la Caroline du sud dont nous avons oublié le nom. Et nous avons dormi à l'air climatisé. Par contre, tel que promis, une fois la roue de vélo remise de ses émotions, elle a servi à transporter la moitié de notre couple à travers le vieux Charleston. Notre empreinte de pied carbonique devrait donc demeurer dans les limites de l'acceptable.



Nous avons découvert une vraie belle vieille ville à Charleston. Le palais cossu avec sa piazza est sa marque de commerce.



Étonnamment, ce qui caractérise les nombreuses demeures historiques est cette façon de placer les balcons sur le côté de la maison, et de mettre une fausse porte à l'avant. En fait, c'est une vraie porte, mais elle ne permet d'accéder qu'à cette piazza (le balcon) et non à l'intérieur de la maison.


Louise: svp, pas de commentaires.

Autre particularité de Charleston: la sur-représentation des law offices dans la vieille ville. Ils sont vraiment partout et nous n'avons aucune explication ni hypothèse à ce sujet. Jo: belle énigme pour toi.

Il y a par ailleurs ce concept du four corners qui est de retour (nostalgiques: cliquez ici) À Charleston, il s'agit du Four Corners of Law: y sont représentées la loi fédérale, la loi étatique, la loi du comté et la loi de Dieu:



Charleston County Courthouse

Federal Courthouse


Dans certains coins plus reculés, on trouve les petroleum four corners: Shell, BP, Exxon et Sunoco. Nous avons aussi vu les religious four corners: United Methodist Church, Holy Trinity Episcopal Church, Second Presbytarian Church, First Baptist Church.


De tous ces maux, lequel choisiriez-vous?



Les résultats de nos sondages seront publiés dans une édition spéciale du blog qui sera annoncée prochainement.


vendredi 16 juillet 2010

Enquête internationale

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Hier matin, USA Today publiait les résultats d'une vaste enquête menée aux États-Unis du 12 au 22 juin 2010. Avant de vous livrer les résultats et leur analyse, nous vous demandons de vous soumettre à une semblable étude en répondant à la question suivante:

jeudi 15 juillet 2010

Vendue Inn, Charleston, SC

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Après avoir dit au revoir à ces chères montagnes fumantes mais au temps frais, nous arrivons dans la chaleur humide et torride de la Caroline du sud. Nous avions choisi un state park muni d'un lac, dans l'espoir d'une baignade rafraichissante, mais l'eau y était à la température de mon bain. Un beau parc quand même. Le lac est évidemment né d'un barrage. Un immense barrage (huit milles de long!) requis pour satisfaire les besoins de climatisation de la région. Avant d'être un lac, la région était marécageuse, de sorte que le lac a aussi l'air d'un marécage par endroits. Étrangement, des arbres poussent au milieu. Le camping était agrémenté de cardinaux (pourtant c'est loin de St. Louis) et de geais bleus.


Problème écologique typique

?

Cardinal égaré de St. Louis


Après notre départ de Santee, nous avons visité à moitié sous la pluie Magnolia Plantation, de superbes jardins élaborés dès les débuts de la colonie autour de plantations de riz où travaillaient les esclaves qui allaient rendre une famille très riche et qui l'est encore aujourd'hui. Quittons le thème des inégalités sociales et revenons à l'environnement. Rien à redire en ce qui concerne Magnolia Plantation. De la belle nature, diversifiée et admirablement conservée. Du transport en commun pour les déplacements dans le parc, le thé glacé et la limonade refillable et pas de vente d'eau embouteillée, des cruches collectives offrent de l'eau bien fraîche partout sur le parcours. Bravo!

Héron

Pont romantique très photographié

Un alligator! Un vrai!

Non ce n'est pas Honey I Shrunk my Girlfriend

Photo pour Francine T.

Nous voici maintenant à Charleston que nous prévoyons visiter à vélo, une fois que la roue avant de celui de Pierre sera réparée. Elle passe la nuit dans une clinique, elle a été victime d'un malaise vu que suite à une maladresse, un méchant poteau lui est rentré dedans.

Malgré l'extrême chaleur et l'extrême humidité, la promenade à vélo est privilégiée, question de compenser la consommation d'air climatisé. Jo nous en a parlé, c'est ce qui a permis à Bush d'être élu deux fois, et ça se compare aux besoins en électricité de l'Afrique au complet. On l'apprécie quand même. Une autre de nos contradictions.

On marche dans les rues de Charleston avec l'envie de se déshabiller (juste à cause de la chaleur, sans autre raison sous-jacente) mais on doit transporter avec soi une petite laine. C'est que les thermostats n'existent pas ici et la climatisation entraîne le monde intérieur vers l'ère de la glaciation.



Notre Inn avec Free Wi-Fi

Un rapport plus complet sur notre vie à Charleston sera fait demain.
À demain!